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Médecine traditionnelle autochtone

Les quadrants de la roue médicinale représentent la santé mentale, physique, spirituelle et émotionnelle. On les utilise également pour symboliser les quatre saisons, les quatre étapes de la vie, les quatre points cardinaux ainsi que les quatre éléments de la nature. Les couleurs et leur position sur la roue médicinale sont propres à chaque nation.

Photo : Les quadrants de la roue médicinale représentent la santé mentale, physique, spirituelle et émotionnelle. On les utilise également pour symboliser les quatre saisons, les quatre étapes de la vie, les quatre points cardinaux ainsi que les quatre éléments de la nature. Les couleurs et leur position sur la roue médicinale sont propres à chaque nation.

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Fiducie du patrimoine ontarien

Le patrimoine autochtone, Le patrimoine médical

Published Date: févr. 12, 2016

Le terme de « médecine traditionnelle » est utilisé pour évoquer les connaissances et les pratiques des personnes autochtones en faveur de la santé et du bien-être, qui se transmettent de génération en génération depuis des centaines voire des milliers d’années.

Pour de nombreux Autochtones (Premières Nations, Inuits et Métis), la médecine traditionnelle fait partie d’une philosophie holistique de la santé et de la guérison, reposant sur la conviction du lien entre le bien-être émotionnel, spirituel, physique et mental d’une personne. Les connaissances utiles à la médecine traditionnelle sont multiples : enseignement traditionnel, observation empirique et révélation. Cette connaissance est souvent transmise par les aînés ou par les guérisseurs grâce à une grande variété de formes et de pratiques. On peut notamment citer les plantes médicinales, les danses, les cérémonies et le conseil. La médecine traditionnelle est intimement liée à la langue, à la culture et à l’environnement naturel. Elle est ainsi spécifique à chaque communauté et dépendante des connaissances et de la vision du monde locales. Par exemple, le terme Anishinaabe pour médicament, Mshki ki, provient des mots Mshki, signifiant force et ki, qui dérive du mot Aki, terre. Il traduit ainsi « la force provenant de la terre » et illustre la relation fondamentale entre la personne et l’environnement naturel pour la médecine traditionnelle.

Pour l’Organisation mondiale de la Santé, la médecine traditionnelle est « la somme des connaissances, compétences et pratiques qui reposent, rationnellement ou non, sur les théories, croyances et expériences propres à une culture et qui sont utilisées pour maintenir les êtres humains en bonne santé ainsi que pour prévenir, diagnostiquer, traiter |et guérir des maladies physiques et mentales. »

La roue médicinale est utilisée par de nombreuses Premières Nations pour la guérison et la pratique de l’enseignement. Elle est l’expression de la nature holistique de la médecine traditionnelle. Quelquefois appelées « cerceaux », les roues médicinales ont une utilisation et une signification propres à chaque nation. Néanmoins, elles ont toutes une forme circulaire et sont divisées en quatre parties, représentant les composantes physique, émotionnelle, mentale et spirituelle d’une personne. La roue médicinale est un symbole de l’harmonie, de l’équilibre, de la continuité et de l’interconnectivité, car elle se réfère à la personne, à la communauté et à l’univers. L’utilisation de roues médicinales et d’autres formes de guérison traditionnelle a été sévèrement réprimée dans de nombreux endroits au XIXe et XXe siècles. Aujourd’hui, les communautés autochtones reconnaissent néanmoins à nouveau l’importance de la médecine traditionnelle pour améliorer la santé et la qualité de vie.

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