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« Je ferai bon usage de ma liberté »
Une exposition de classe internationale rendant hommage à un Canadien ayant une importance historique nationale a été organisée au printemps au lieu historique de la Case de l’oncle Tom, connu dans le monde entier et situé à Dresden. L’inauguration de cette exposition a coïncidé avec l’ouverture du site pour la saison, le 20 mai.
Intitulée « Je ferai bon usage de ma liberté », la nouvelle exposition met en valeur des objets, des images vivantes et des panneaux didactiques qui brossent un portrait moderne de la vie de Josiah Henson. Connu dans le monde entier pour sa contribution au mouvement anti-esclavagiste, Josiah Henson a affirmé son leadership en tant qu’auteur, évangéliste et conducteur du chemin de fer clandestin. Grâce à son leadership, une des premières écoles industrielles du Canada – le British American Institute – fut fondée. La collectivité de Dawn se développa tout autour de l’Institut. M. Henson travailla avec énergie et en faisant preuve de vision pour améliorer la situation de la communauté noire dans le Haut-Canada (désormais l’Ontario).
Josiah Henson promit au capitaine de la goélette qui lui fit traverser, ainsi qu’à sa famille, la rivière Niagara, de bien utiliser sa liberté. Ce furent les paroles prophétiques d’un homme d’action. M. Henson utilisa vraiment sa liberté à bon escient. Il commença par chercher de la nourriture et un toit pour sa jeune famille – une tâche ardue pour un homme qui venait d’arriver sur la rive canadienne muni de rien d’autre que de sa détermination.
Il finit par s’établir dans le Sud-Ouest de l’Ontario et convainquit d’autres colons d’adopter sa vision d’une école professionnelle, la première de son genre, qui favoriserait la création d’une communauté forte, éduquée et autonome. Le British American Institute et la colonie de peuplement de Dawn furent la concrétisation de ce rêve. Il fut le leader spirituel de sa communauté et se rendit à plusieurs occasions outre-mer pour promouvoir les travaux de l’Institut et pour disséminer la bonne parole et annoncer que le Canada, sa nouvelle patrie, offrait un refuge aux esclaves. Bien qu’il fut blessé tôt au cours de sa vie, il aida à défendre son pays comme capitaine d’un groupe de la milice noire posté au fort Malden, durant la Rébellion de 1837.
Puis il retourna aux États-Unis, en empruntant le chemin de fer clandestin en sens inverse. Il risqua tout – ses années de labeur, sa liberté et sa vie – pour aider d’autres personnes à fuir l’esclavage dans le Nord.
Josiah Henson conduisit 118 esclaves vers le Nord – et vers une vie d’espoir et de liberté où les coups de fouet de leurs maîtres n’étaient plus qu’un mauvais souvenir.