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Se mobiliser en faveur du changement

Meagan (à gauche) évoque la politique du Canada en matière de changement climatique avec le député Jim Prentice (troisième à droite) et les négociateurs canadiens, à l’occasion de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques de décembre 2008.

"« Les personnes qui prétendent que les jeunes sont les acteurs de demain se trompent. Les jeunes sont les acteurs d’aujourd’hui. » Meagan McKeen"

Par

Meagan McKeen

L'environnement, Le patrimoine naturel

Date de publication :28 mai 2009

Photo : Meagan (à gauche) évoque la politique du Canada en matière de changement climatique avec le député Jim Prentice (troisième à droite) et les négociateurs canadiens, à l’occasion de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques de décembre 2008.

Ces dernières années, la protection de l’environnement et du patrimoine naturel est devenue une partie essentielle de ma vie. Au cours de ma 12e année à l’établissement Abbey Park High School d’Oakville, je me suis engagée activement dans le domaine de la protection environnementale, à l’échelle internationale et nationale, ainsi qu’au sein de ma propre communauté.

J’ai pris part à un programme international baptisé International Climate Champions (ICC, ou Champions internationaux du climat) pour lequel je me suis rendue au Royaume-Uni, à Londres, afin de rencontrer et de collaborer avec 36 autres étudiants originaires des pays du G8+5. À cette occasion, nous avons rédigé une déclaration se faisant l’écho des préoccupations de la jeunesse internationale au sujet du réchauffement climatique, une lettre ouverte exhortant les dirigeants des plus grands pays du monde à adopter des mesures ambitieuses pour réduire les émissions de C0². En mai, nous avons présenté cette déclaration aux ministres réunis au sommet du G8 Environnement de Kobe, au Japon.

Cette année, mes activités internationales se sont étendues à la Conventioncadre des Nations Unies sur les changements climatiques, qui s’est tenue en Pologne. Lors de cette conférence, mes jeunes compatriotes se sont entretenus avec notre ministre de l’Environnement, Jim Prentice, pour le convaincre de fixer des objectifs plus acceptables du point de vue de la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

À l’issue de mes déplacements à Londres et à Kobe, j’ai participé au lancement d’une initiative canadienne nommée ICCommit, qui a réuni plus de 15 000 étudiants venus des quatre coins du Canada afin de s’engager à titre personnel dans le domaine de la protection environnementale.

Après m’être impliquée à plusieurs niveaux, je me suis rendue compte que mes contributions les plus significatives se font au sein de ma propre communauté. Par l’intermédiaire de l’association Oakville Green, j’encadre les groupes d’élèves qui procèdent chaque printemps et chaque été à la plantation de 200 arbres et arbustes à Oakville. Toujours avec Oakville Green, j’ai travaillé sur un projet visant à faire adopter un règlement municipal interdisant l’utilisation des pesticides cosmétiques. J’étais la plus jeune déléguée à intervenir dans les débats du conseil municipal. Mes efforts et ceux de mes camarades ont été couronnés de succès, puisque ce règlement a bel et bien été promulgué.

Pour transmettre l’enseignement que j’ai tiré de mes expériences, j’ai prononcé le discours d’ouverture de la conférence « Living the Environment », organisée par l’association Hamilton Community Foundation sur le thème des jeunes et de l’environnement. Dans ce discours, j’ai insisté sur le fait que les jeunes pouvaient prendre en main leur destin et celui de la planète en s’engageant dans des initiatives pour l’environnement. J’ai également présenté des programmes de protection environnementale dans de nombreux établissements scolaires, devant des élèves des paliers élémentaire et secondaire. En m’adressant aux plus jeunes générations, je m’adresse aux leaders de demain, et j’espère ainsi contribuer à assurer la viabilité des programmes communautaires actuels.