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Ce qui était et ce qui sera

Intérieur de l'église de l'Assomption (Photo gracieusement fournie par Kevin Mannara)

Photo : Intérieur de l'église de l'Assomption (Photo gracieusement fournie par Kevin Mannara)

Par

Kevin Mannara

Les bâtiments et l'architecture, MonOntario

Published Date: févr. 17, 2017

Le terme symbolkirchen pourrait approximativement être traduit comme une « église porteuse de symboles ». De telles églises évoquent des réalités qui nous dépassent. Elles ont le pouvoir de servir de pont pour relier ce qui a été et ce qui peut advenir en transcendant qui est déjà. L’église de l’Assomption a été un symbolkirchen non seulement pour la paroisse catholique de l’Assomption, mais également pour la ville de Windsor et pour l’Église en Ontario.

Le mot « Église » s’emploie autant pour désigner l’ensemble de la communauté chrétienne que le lieu de culte, une « église », révélant ainsi un lien étroit entre ces deux significations. Les églises reflètent une « ecclésiologie appliquée ». Les arcs gothiques et l’art que recèle l’église de l’Assomption invitent l’esprit et l’âme à s’élever. Elle a été la troisième église au service de la paroisse, laquelle a été fondée en 1767 pour accueillir les Hurons et les colons français. Construite en 1845, puis rénovée au fil du temps, l’église de l’Assomption a été pour la population ontarienne le lieu de célébration d’innombrables baptêmes, mariages et funérailles ainsi que de messes quotidiennes et dominicales.

En 2014, elle a fermé ses portes en raison de la nécessité incontournable de réparations majeures. Depuis, les paroissiens fréquentent d’autres lieux de culte. L’architecture et l’art historique de l’Assomption sont désormais en péril. La communauté continue de prier pour qu’un généreux bienfaiteur permette la réouverture de l’église en finançant sa restauration. L’église redeviendrait ainsi le trait d’union entre ce qui a été et ce qui adviendra.